Cinoche : J'attends quelqu'un

Dans la série des films "Je ..." bien à la mode en ce moment, french-touch, film-choral, film-mosaïque : J'attends quelqu'un de Jérôme Bonnell (Le chignon d'Olga, Les yeux clairs).
Mieux vaut aller voir ce petit film sympa avec l'esprit zen et décontracté, puisqu'il ne s'y passe pratiquement rien.
Jérôme Bonnell filme au plus près ses personnages pris dans la vraie vie (et il filme ça très bien).
Les histoires s'entrecroisent où, comme le titre l'indique, chacun cherche un peu sa chacune.
Le patron de café-resto et sa prostituée attitrée, avec qui il file le parfait amour (dûment tarifé).
L'instit' gourmande et son mari hypocondriaque : les différents plans du couple, tour à tour endormi, sont superbes et il n'est pas donné à tout le monde de savoir rendre ainsi en gros plan et sur grand écran, la justesse et l'émotion du quotidien de la vraie vie.
Et puis ce jeune revenu à la rencontre de son trop lourd passé ... mais, là, chut ! (peut-être l'histoire qui sonnait le moins juste à nos yeux, question de sensibilités différentes sans doute ...).
JP. Darroussin et surtout E. Devos portent le film. Emmanuelle Devos fait preuve, comme toujours, d'une incroyable présence à l'écran, très physique.
Alors, chacun et sa chacune finiront-ils par trouver la paix ? C'est ce que dira le dernier plan du film sur l'enseigne du café-resto de Darroussin.
Un conseil : attention à bien surveiller la mystérieuse dame aux chiens blancs (oui celle de l'affiche) ...

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