Cinoche : Appaloosa

À l’ouest rien de nouveau.

À l'ouest, rien de changé mais du nouveau avec AppaloosaEd Harris revisite le western. Enfin non, même pas revisité : voilà un bon vieux western comme on les aimait jadis.
Les méchants (menés par Jeremy Irons) mettent la ville (enfin, la ville ! le bled oui) d'Appaloosa en coupe réglée.
Jusqu'à ce que deux mercenaires (non 2, pas 7) viennent arborer l'étoile du shérif et faire régner l'ordre et la loi : Ed Harris lui-même et son fidèle compagnon et adjoint Vigo Mortensen.
Tout pourrait rentrer dans l'ordre si ne survenait alors la femme : René Zellweger, qui, c'est comme ça dans l'ouest sauvage, ne peut que s'offrir au plus offrant, gagnant ainsi sa propre sécurité.
L'intrigue n'est guère plus compliquée : dans ce bled minimal qu'est Appaloosa, on touche à la tragédie antique. C'est presque du Shakespeare. Quelques personnages clés, quelques seconds rôles pour tenir le chœur.
Le film vaut surtout pour l'admirable duo que forment Ed Harris et Vigo Mortensen. Tous deux hiératiques à souhait, nous donnant à savourer des dialogues finement travaillés.
Lors d'une fusillade de quelques secondes avec les méchants, ils tombent à terre salement amochés (je cite de mémoire) :

- Ça a été plutôt rapide !
- Ouais, y'avait que des fines gâchettes réunies ici.

Pour les accros du genre : les vieux qui ont grandi avec et les plus jeunes qui, justement, n'ont pas grandi avec et qui auraient bien voulu.
Le western revient à la mode et c'est tant mieux. On aura préféré 3h10 to Yuma, mais Appaloosa vaut bien un arrêt en gare.


Pour celles et ceux qui aiment les cow-boys.
Pascale a bien aimé, Herwann aussi. Même l'avis des féroces de Critikat est positif

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