Cinoche : Étreintes brisées

L’odyssée de Pénélope.

Ce billet ne devrait pas s'intituler Almodovar mais plutôt Pénélope tant le dernier film de Pedro Almodovar, Étreintes brisées, est un véritable hymne à la belle Pénélope Cruz.
Pénélope est l'une des rares actrices contemporaines que l'on pourrait comparer aux Grandes comme Greta, Ava ou Marilyn.
Et ce film lui rend un véritable hommage en lui offrant un rôle superbe ... puisqu'elle y joue l'actrice, justement !
Car dans le film de Pedro, il y a ... un film.
Et même un troisième film puisque l'un des personnages tourne une vidéo du tournage du film.
Au risque de passer pour faire la fine bouche, on est malgré tout resté un peu sur notre faim (exactement comme avec le dernier Barcelona de Woddy Allen) et on n'a pas retrouvé totalement la patte du maître de Volver par exemple.
Il reste quand même une belle histoire d'amour, racontée (comme toujours avec Almodovar) avec brio : l'histoire d'une femme que deux hommes se déchirent, jusqu'au drame.
L'un d'eux est un artiste, un cinéaste, devenu aveugle, il ne peut plus voir.
L'autre est un riche homme d'affaires qui ne veut pas entendre : lorsqu'il visionne la vidéo du tournage pendant lequel flirte "sa" belle et l'artiste, le son est si exécrable qu'il doit faire appel à une assistante pour lui lire les dialogues sur les lèvres des deux amants !
Entre les amours possessifs de ces deux hommes, comme Ulysse entre Charybde et Scylla, la belle Pénélope tente de naviguer, toute en jambes et sourires, magnifique (quoi ? on l'a déjà dit ?).


Pour celles et ceux qui aiment les femmes fatales.
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