Miousik : Revolver

From Paris.

Revolver, c'est l'histoire de trois jeunes parisiens, Christophe, Jérémie et Ambroise, dont le succès ne cesse de grandir depuis 2006 ...
Une pop fraîche (idéale pour cet été !) et sympa.
Un petit parfum un peu désuet (on pense parfois aux Beatles, première époque, auxquels le titre Revolver rend d'ailleurs hommage).
Des arrangements savamment décalés (on pense parfois à d'autres frenchy, comme ceux de Nouvelle Vague).
Sans prétention, ni prise de tête, une petite musique de belle qualité.
On vous laisse découvrir notre playliste sur Deezer.


Pour celles et ceux qui ont aimé les Beatles.
Une interview de Revolver ici.

Cinoche : Petits meurtres à l’anglaise

So british …

Décidément, l'été cinéma sera british.
Après la campagne anglaise de Tamara, voici Petits meurtres à l'anglaise de Jonathan Lynn, un remake de Cible émouvante de Pierre Salvadori.
Mais peu importe l'original, la copie 2010(1) est certifiée conforme à nos attentes estivales : fraîche, attendrissante, amusante, sans prise de tête, ... "LA" comédie de l'été.
Recommandée après le (un peu décevant) Stephen Frears et l'insipide téléfilm Millenium 2 dont on n'a même pas osé parler ici (l'opus 1 était pourtant prometteur, dommage(2)).
Bill Nighy incarne un tueur professionnel, compassé, maniaco-obsessionnel et un brin rigide(3).
Emily Blunt est une ravissante miss catastrophe, cleptomane à ses heures, qui réussit à escroquer un grand méchant avec un faux Rembrant.
Les méchants lancent un tueur aux trousses de la belle ... le meilleur et le plus cher de la profession. Mais notre Bill Nighy s'émeut et répugne à revolveriser, étrangler, poignarder, ... la belle.
Ils se retrouvent donc bientôt tous deux avec d'autres méchants à leurs trousses.
Pas de quoi traumatiser la blonde qui sommeille en chacun de nous (l'été seulement, hein !).
http://carnot69.free.fr/images/coeur.gifMais l'intrigue tout le monde s'en fout un peu, cinéaste, acteurs et spectateurs.
L'essentiel est ce trio mal assorti : le vieux coincé, la jolie nymphette et un jeunot dont nul ne sait s'il pourrait être le fils adoptif du tueur vieillissant (version politiquement correcte) ou son boy-friend (version plus subversive).
Ces trois-là (plus la mère dans son fauteuil roulant avec son fusil à pompe) s'amusent et nous amusent.
On rit de bon cœur (si, si), même si le rythme s'essouffle un peu dans la seconde partie plus intimiste.
C'est délicieux de non-sense so british.
Il n'y a pas de poisson nommé Wanda (juste un chat nommé Snowflake) mais on peut aussi penser aux Agatha Christie façon Catherine Frot et André Dussolier.
Quelque chose comme Chapeau Melon et Stilettos ...
Pour ne rien gâter, une BOF extra avec quelques titres de notre discothèque comme Regina Spektor ou Yaël Naim et quelques autres qu'on ne connaissait pas comme le Fishtank Ensemble ou l'irlandaise rockabilly Imelda Mary Clabby (Imelda May) qui déménage [un long extrait de Mayhem ici].

(1) : ... et il est justement question de copie ...
(2) : même Noomi Rapace y est incolore et sans saveur, c'est dire le gâchis !
(3) : dans la famille Maynard, on est tueur de père en fils. Le père n'est plus là et même si le fils est brillant et réputé le meilleur et le plus cher de la profession, la maman s'inquiète de la relève : à 54 ans, son fils vit toujours avec elle, n'aurait-il pas des tendances peu hortodoxes hétéros ?


Pour celles et ceux qui aiment les tueurs à gage.
Satoorn en parle.

CInoche : Tamara Drewe

Humour anglais, vachard …

Le film de Stephen Frears est une adaptation ciné du roman graphique (mi-BD, mi-roman) de Posy Simmonds, lui-même pastiche d'un roman anglais classique de Thomas Hardy qui aura donné un premier film dans les années 60 ...
C'est dire la hauteur du second degré !
Le film de J. SchlesingerL'un des personnages écrit même un essai sur ... Thomas Hardy !
Mais nul n'est besoin d'être diplômé en littérature anglaise ou en cinéma pour apprécier gentiment ce cow of village (ben oui : vaudeville en VO, isn'it ?).
Car il sera bien question de vaches et de village.
Un village de la campagne anglaise, Ewedown, un trou du cul du monde mais un trou du cul parfumé au Darjeeling et aux roses Liberty. Un petit village où tout le monde s'épie, forcément. 
Un village où Beth (excellente Tamsin Greig, venue de la télé british) tient une maison d'hôte spécialisée dans les écrivains en mal d'inspiration.
Tamara revient au village, telle l'enfant prodigue. Elle s'est fait refaire le nez, qu'elle avait apparemment très vilain dans sa prime jeunesse.
Elle s'est surtout fait raccourcir le short et elle tourne la tête (pour ne pas dire autre chose) de tous les mâles du petit village d'Ewedown.
Ambiance à la Agatha Christie et petits marivaudages entre amis. Entre amis anglais.
Il y a bien un écrivain américain dans le lot mais même les vaches l'ont reconnu comme tel.
Ça se corse quand deux ados en mal de people et de sexe, se mettent à envoyer mails et photos qu'il ne faut pas à qui il ne faut pas.
Et là franchement, le film gentillet mais sans plus, vaut le détour pour Jessica Barden, la jeune actrice qui incarne Jody, la collégienne en fleurs. Quel sacré numéro ! 
C'est elle qui porte le film (elle le termine en beauté d'ailleurs) et elle qui ravit la vedette à toute la pléiade d'acteurs, pourtant plutôt bons. Retenez son nom : la demoiselle (elle a 18 ans) est promise à une belle carrière ! 
On aurait aimé que le film s'étire un peu moins en longueurs explicatives (ah, la langueur de la campagne anglaise, maybe ?) et que la boîte de Toffees anglais comporte un peu plus de bonbons parfumés au poivre et à ce non-sense, so british.


Pour celles et ceux qui aiment les maisons de campagne.
Yspaddaden parle du roman graphique de Posy Simmonds. Nolan et Boustoune ou Froggy parlent du film de Stephen Frears.

Bouquin : La guerre des jours lointains

B-29. Avec un B comme Boeing.

On vient tout juste de relire les Naufrages d'Akira Yoshimura, un livre superbement écrit et construit. Un des meilleurs qu'on ait jamais lu, disons le franchement (voir ici).
Il fallait donc qu'on relise également La guerre des jours lointains, qu'on avait découvert il y a quatre ans, également après Naufrages.
Fin 1945, au lendemain de la reddition de l'Empereur du Pays du Soleil Levant : les cendres des villes japonaises pilonnées pendant plus d'un an par les américains sont encore tièdes, l'écho des deux bombes atomiques(1) résonne encore.
À peine descendus de leurs bombardiers B-29(2) dans lesquels ils écoutaient du jazz en rasant les plus grandes villes de l'archipel et en décimant les populations civiles, les américains entament une série de procès contre les "criminels de guerre" japonais.
Les gradés nippons se suicident à la chaîne pour échapper à la honte d'une arrestation par les vainqueurs arrogants.
Ancien officier de la défense anti-aérienne, Takuya vient d'être démobilisé. Lui-même a décapité, sur ordre, un aviateur US tombé de son bombardier.
[...] Takuya avait imaginé la silhouette de l'homme à l'intérieur de son bombardier, en train de se balancer sur un rythme de jazz. L'ennemi était inexcusable. Il fallait lui enlever la vie en contrepartie de ses nombreuses victimes.
Soucieux d'échapper à une condamnation (et certainement à une pendaison), il abandonne maison et famille et prend la fuite à travers le pays ravagé, en proie à la famine.
[...] Soudain, il se demanda comment vivaient les officiers américains. Pour la plupart, ils étaient sans doute déjà rentrés au pays, où ils devaient recevoir les honneurs de la victoire. Peut-être que, de retour dans leur village, ils avaient été serrés dans les bras de la population et portés en triomphe jusque chez eux. Beaucoup parmi eux avaient sans doute été décorés pour avoir tué un grand nombre de soldats dans les combats. Lui, il avait tué un soldat américain. Un grand jeune homme blond qui avait participé aux bombardements incendiaires sur les villes japonaises, précipitant dans la mort un nombre impressionnant de vieillards, de femmes et d'enfants. Son acte de tuer cet homme lui aurait peut-être valu une décoration à la fin de la guerre en cas de victoire, mais dans le cas présent, il le plaçait en position de se retrouver la corde au cou. [...] Il avait du mal à accepter ce paradoxe.
De son écriture minimale et distanciée, Akira Yoshimura décortique avec une précision chirurgicale les absurdités de la guerre et les états d'âme de la population japonaise, l'arrogance des vainqueurs et l'humiliation des vaincus.
Derrière sa prose d'apparence lisse et mesurée, on devine les failles laissées par ces terribles évènements.
Mais Akira Yoshimura est trop fin pour se contenter de fustiger l'arrogance des armées d'occupation. Ce n'est pas son but et il ne défend pas de thèse(3) : dans le même chapitre où il se demande (fort judicieusement) si les américains considéraient les japonais vraiment comme des êtres humains pour oser ces bombardements massifs, il rapporte également le sort réservé aux malheureux parachutés, jusqu'à la vivisection pratiquée par les médecins militaires nippons curieux de découvrir les secrets de ces grands gaillards blonds.
Chacun lira donc ces pages avec ses propres yeux ... qui ne sont pas japonais.
Même la relecture (on avait découvert cette Guerre des jours lointains, il y a quatre ans) semble apporter un éclairage encore différent.
Pour notre part, on y a redécouvert l'ingéniosité des militaires américains, toujours prompts à inventer de nouvelles stratégies guerrières quelque soit l'époque et le lieu(4) : après les premiers essais à Dresde et Hambourg, le Japon eut droit à l'extermination massive de ses villes et de sa population civile, jusqu'à la solution finale avec Little Boy et Fat Man (5).
[...] Il avait souvent entendu dire que telle ou telle ville avait été détruite par les bombes incendiaires, mais le spectacle horrible auquel il était confronté dépassait de loin tout ce qu'il aurait pu imaginer. Les flammes innombrables se pressaient en une immense déferlante en pleine tempête sur une mer démontée. Son visage était chaud comme s'il avait été brûlé. 
La fumée qui arrivait lui faisait mal aux yeux. Il n'y avait ni installations militaires, ni usines d'armements en ville, l'escadron de B-29 avait largué ses bombes incendiaires avant de repartir en sens inverse dans l'unique but de réduire en cendres les habitations et de massacrer les habitants. Il réalisa que la scène qu'il avait sous les yeux s'était répétée dans un certains nombre de villes de toutes les régions du Japon, précipitant de nombreux civils dans la mort.
Poursuivi par ces horreurs et la crainte de la police militaire, Takuya parcourt son pays ravagé, en plein désarroi, en pleine famine aussi puisque même le riz est devenu une denrée rare.
Dans cet ouvrage tout comme dans Naufrages, Akira Yoshimura démontre encore une fois sa maîtrise d'une langue sobre et sèche qui convient parfaitement à cette histoire sombre, aux relents de fin du monde.
Yoshimura a rédigé là un devoir de mémoire : ce qui doit être dit (et écrit) avant d'autoriser l'oubli.
Un livre où l'on découvre la guerre du côté des perdants.
(1) : rappelons cette réplique terrible dans Tsubaki, le livre de Aki Shimazaki :
[...] - Grand-mère, pourquoi les Américains ont-ils envoyé deux bombes atomiques sur le Japon ?
- Parce qu'ils n'en avaient que deux à ce moment-là, dit-elle franchement.
(2) : le B de B-29 veut dire Boeing, rappelons-le.
(3) : chacun connait d'ailleurs les exactions commises à cette époque par l'envahisseur japonais, encore haï d'une bonne partie des populations du sud-est asiatique.
(4) : l'utilisation du napalm sera bientôt perfectionnée au Vietnam et depuis, les stratégies ont encore évolué : les américains s'essayent désormais à la guerre contre-insurrectionnelle (COIN) comme en Irak et en Afghanistan.
(5) : sans doute qu'avec de petits noms, ces deux bombes avaient un côté plus humain.

Pour celles et ceux qui n'aiment pas les guerres.
Babel Actes Sud édite ces 286 pages qui datent de 1978 en VO et qui sont traduites du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle.
L'article de Wikipédia sur les deux bombes atomiques.

Miousik : The National

From Cincinatti.

Ils avaient choisi un nom sans signification particulière, un nom qui ne voulait rien dire.
Ce fut réussi au-delà de toute espérance et faillit même leur coûter cher puisque, cachés derrière The National, ils attendirent longtemps longtemps le succès et la reconnaissance.
Le groupe est originaire de Cincinnati, Ohio, mais émet désormais depuis Brooklyn. Deux fratries y officient : les frères Devendorf et les jumeaux Dessner.
On remarque Aaron Dessner au piano.
Mais c'est évidemment la voix de baryton de Matt Berninger qui nous accroche et ne nous lâche plus.
Son phrasé ténébreux rappelle celui de notre frenchy Rodolphe Burger.
Comme le groupe "tourne" depuis quelques années (depuis 99 à peu près) leur discographie est abondante et chacun pourra y puiser de quoi se formater une belle compile.
La notre est en écoute intégrale et gratuite sur Deezer : profitez-en ! 
Quelques paroles de All dolled-up in straps :

All dolled-up in straps, all colored in
Now, love, where have you been?
Dolled-up in staps, all colored in
Now, love, where have you been?
Where have you been?
I think I saw you walking in the city,
Hips like boy's,
The sun fell behind you and never stood up.
My head plays it over and over.
I think I heard you singing.


Pour celles et ceux qui aiment les atmosphères sombres et mélancoliques.
Une interview en français ici, une autre .

Cinoche : Tournée

The little monty.

Malgré la superbe victoire du Ghana hier soir sur les Uruguayens(1) la Coupe de foot est toujours pas finie et la production cinéma tourne au ralenti.
Comme les salles sont toujours bien climatisées, on a voulu essayer de partir en Tournée avec Mathieu Amalric.
Un film primé à Cannes et encensé par tous (enfin, surtout les collègues du show-biz).
L'idée de départ est plutôt séduisante (et c'est bien le mot) : un producteur frenchy exilé aux States, tendance loser, incarné par M. Amalric himself, fait son come-back en France accompagné d'une troupe de stripteaseuses burlesques et américaines.
Ils entament une tournée dans la France profonde : enfin, le bord de la France profonde, Le Havre, La Rochelle, Toulon, ... bref, le tour des ports puisqu'on devine que Mathieu Amalric porte en son cœur meurtri des plaies et des secrets qui le font hésiter à rentrer vraiment au cœur de son pays natal.
En fait de terribles blessures non dites, on comprend peu à peu qu'il ne s'agit que d'anciennes rivalités d'égos parisiens(2) sur-dimensionnés dont on se fout éperdument (le producteur de la tournée fut homme de télévision avant de s'exiler aux States). Ouf, rien de grave, on a eu peur d'avoir affaire à une vraie histoire.
Il est finalement bien dommage que le film soit gâché par ces à-côtés, car il recèle vraiment quelques pépites.
À commencer par les dames de la troupe : Mimi Le Meaux, Dirty Martini (ce ne sont pas ses parents qui l'ont baptisée ainsi, dit-elle, ouf !), Evie Lovelle, Kitten on the keys, Julie Atlas Muz, Roky Roulette, ... ça ne s'invente pas !
Mathieu Amalric est accro aux blondes : il fume tout ce qu'il trouve et il aime ses drôles de dames aux grosses fesses et aux gros seins (surtout aux gros seins). Les quelques numéros de strip burlesque auxquels il nous est donné d'assister depuis les coulisses sont superbes. Ces dames dégagent une sacrée énergie et une sacrée envie de vivre, même si elles sont loin de chez elles, même si elles ont des coups de blues, même si elles ont travaillé dur pour parvenir à aimer leur propre corps (car c'est un peu de cela qu'il est question).
Pouce levé Reconnaissons à Mathieu Amalric le don de savoir filmer les femmes, celles au corps vrai, pas les bimbos relookées pour le cinoche et les magazines.
En marge de la tournée, Amalric nous donne aussi quelques scènes absolument superbes : l'ébauche de romance à la station-service avec la caissière dans sa cabine (heureusement il y a la vitre, dit Mathieu ...), une autre caissière (décidément) dans un supermarché, encore émue par le show qu'elle a vu la veille, ... Quelques pépites, on vous dit.
Pouce baissé Malheureusement noyées dans un fourre-tout plombé par l'histoire "perso" du producteur de télé parisien.
On aurait aimé que le film se concentre sur les magnifiques portraits de ces personnages en tournée (les femmes bien sûr, mais aussi un stripteaseur, et puis le petit jeunot homme à tout faire, ...), errant d'hôtel de province en salle de province(3).
On aurait aimé le film de Amalric mais sans Amalric, qui prend décidément trop de place sur la scène de son show, surtout quand on le voit affublé d'un frangin et même de gamins, tous aussi peu crédibles.
BMR a quand même repéré quelques trésors, mais MAM s'est profondément ennuyée parce que quelques belles scènes ne suffisent pas à faire un bon film.
Histoire de vous gâcher définitivement la séance, sachez que le producteur finira bien par coucher avec l'artiste qu'il reluque depuis le début. Oui. Ça traîne, ça traîne, mais ils y arrivent enfin, un peu avant la fin du film.
Ne tenant plus, MAM est allée aux toilettes juste à ce moment là (4) ! Ça lui apprendra.
Finalement, Mathieu l'écorché trouvera sa vraie famille avec ses drôles de dames : the show must go on ...
Tiens donc, voilà une morale à laquelle on ne s'attendait vraiment pas.

(1) : comment ça ils ont pas gagné ? match nul ? ! mais alors c'était quoi tous ces hurlements des blacks dans le quartier ?
(2) : voyez : des fois, on est réalistes, si, si.
(3) : ah, ça y'est, ça nous reprend : voir (2). Chassez le naturel ...
(4) : véridique et authentique, ce blog est uniquement basé sur des histoires vraies.


Pour celles et ceux qui aiment les gros seins.
Publikart en parle. Pascale également.
L'article de Wiki sur le New Burlesque.

Miousik : Bobby Bazini

From Québec.

Allez, le soleil est enfin arrivé et on se dit que ça commence à sentir les vacances, on y croit, on y croit !
Si vous prenez la route cet été, ne partez pas sans Bobby Bazini.
Comme son nom ne l'indique pas, ce québécois anglophone chante le blues avec une voix éraillée qui fleure bon le deep south.
http://carnot69.free.fr/images/coeur.gifUn joli petit coup de cœur ...
Un peu plus sage que Paolo Nutini(1), un peu moins radio-formaté que James Blunt.
Idéal pour la route de vacances qu'on vous souhaite très cool !
Embarquez pour les quelques titres de notre playliste.
Les paroles de Broken road :

I kiss your heart while you sleep
Though it’s hard, I should leave
I’ll take the car and I’ll go,
Though I’ve seen you cry by the window
Something tells me not to go, something tells me not to follow
But I can’t, it’s not me, and I know that then your heart kills me
I drove over night just to see,
I was living in for one more we
I smoke my teeth away
Driving in the poor and the rain
Something tells me not to go, something tells me not to follow
But I can’t, it’s not me, I know that then your heart kills me
Oh, it keeps me away from you
Something tells me not to go, something tells me not to go
Something tells me to stay, stay not too far away

(1) : à qui il ressemble quand même beaucoup beaucoup, peut-être trop pour se faire une place originale dans la galaxie des song-writers.


Pour celles et ceux qui aiment les virées en bagnole.