Cinoche : L’agence

Un baiser c’est plus fort que tout.

Boulot, visites, amis, famille, fin d'hiver difficile, bref l'activité culturelle est au ralenti et le blog s'en ressent.
Les sorties ciné aussi : ce week-end ce fut L'Agence (le Bureau d'Ajustement en VO).
Peut-être pour Matt Damon, peut-être pour l'adaptation (une de plus) d'un roman de Philip K. Dick.
Bref, on ne savait pas trop à quoi s'attendre ...
Pouce baissé Parfois, ça ne marche pas : MAM s'est ennuyée.
Pouce levé Parfois, ça fonctionne : BMR s'est plutôt laissé prendre au jeu.
L'histoire est simplissime : Matt est candidat au Sénat, futur présidentiable. Sa campagne est bouleversée par une photo compromettante (son cul lors d'une soirée potache - mesdames, inutile de vous précipiter, vous ne verrez rien) et surtout, surtout, par sa rencontre inopinée avec une jolie dame. Une danseuse. Les jambes et le sourire d'Emily Blunt risquent de lui faire oublier son devoir politico-affairiste-électoral.
C'est là que les hommes en gris et en chapeau mou du Bureau d'Ajustement interviennent : le Plan prévoit une longue carrière politique à l'ami Matt. Pas question qu'il s'oublie dans les bras de la belle. Il faut rectifier cela. Ajuster le destin. Séparer les deux tourtereaux. Faire en sorte qu'il renverse son café au bon moment, rate le bus où il aurait pu croiser Emily, etc ...
La course poursuite est entamée.
D'un côté le Plan tout écrit, le destin, le "patron" dans tous les sens du terme.
De l'autre le hasard, le libre arbitre et même l'amour.
Matt refuse de s'en laisser conter et cherche à déjouer les plans que d'autres ont écrit pour lui.
Les sbires en chapeau de l'agence en bavent pour rectifier le tir et se repassent la patate chaude d'étage hiérarchique en étage hiérarchique (l'occasion de retrouver Terence Stamp).
Les deux tourtereaux vont-ils s'embrasser (là, c'est sûr le Plan est foutu), ou juste se donner un petit bisou ?
Oui, on le savait déjà(1) mais le film nous le démontre enfin : entre un bisou et un vrai baiser, c'est pas du tout pareil.
Tout cela est gentil. Pas trop mal ficelé.
Quelques belles scènes comme celle de la rencontre des deux héros dans le bus (le blackberry dans le café, ...).
D'autres aussi, amusantes, autour des déboires des sbires à chapeau de l'Agence qui peinent et qui rament pour ramener le destin dans le droit chemin ...
(1) - surtout ceux qui avaient suivi les démêlés de la Petite Sirène avec les murènes de la vilaine Ursula.

Pour celles et ceux qui aiment les histoires d'amour qui finissent bien, en général.
Critikat en parle. Les irréductibles aussi.

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