Miousik : L

Jeux de mots (bis).

Un (petit) peu dans la même veine que Buridane dont on parlait récemment, voici L.
Elle, c'est Raphaële Lannadère.
Décidément la jeune chanson française se renouvèle et c'est tant mieux et avec des textes, et c'est tant mieux aussi (après tout, dans l'abondance anglo-saxonne qui nous a envahis, si on écoute encore des chansons en français c'est bien d'abord pour leurs textes).
Chez "L", très inspirée par les ainés de la grande chanson française (un parfum de Ferré, ...), on n'aime pas tout, loin s'en faut et on regrette parfois une orchestration un peu envahissante.
Mais quelques chansons valent vraiment la peine d'enfiler le casque, comme Jalouse, Je fume et surtout l'impeccable : Mes lèvres.

[...] Mais, tes mains, tu me les tendais,
Tes mains trop grandes et tes doigts d’or,
Je les ai laissés me serrer,
Ils sont à la taille de mon corps.
Mes lèvres sont mortes à minuit
Quand dans ta nuit, tu m’as couchée,
C’est à ma bouche, que tu pressais,
Ta tête lourde et ta douleur,
J’étais ton ange, ta douceur,
Veilleuse de nuit, j’ai posé
Mes doigts sur tes yeux enfoncés,
Car je les sentais exploser,
Tes yeux, au creux de ta pensée
Mes lèvres sont mortes à minuit
Ton ange, dans ce tourbillon,
Rêvait, quand ses lèvres ont pris feu,
Elles brûlaient pour le réveillon
Dans une brèche de tes yeux
Mes lèvres sont mortes à minuit,
Au premier son du carillon,
Dont les douze coups m’ont réduite
En une pluie de cotillons,
Mes lèvres sont mortes à minuit

Campagne de promo bien orchestrée ? 'L' fait la une de Télérama cette semaine après nous avoir accrochés sur un site marchand ... À écouter malgré tout, même si notre préférence va à Buridane écoutée il y a quelques jours.


Pour celles et ceux qui aiment les chansons à texte.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.