Cinoche : La vérité ou presque

Sexe, mensonge et un peu de vidéo.

La vérité n'est pas toujours bonne à dire (d'autant qu'on la connait rarement).
C'est un peu la morale du film de de Sam Karmann : La vérité ou presque.
Des deux ou trois couples de l'histoire qui se croisent et décroisent, ce sont bien sûr Karin Viard et André Dussolier qui nous ont attirés dans la salle (elle franchement dépressive, lui de nature plutôt gay).
On y a découvert également un François Cluzet odieux à souhait !
Les lyonnais apprécieront aussi les différents lieux de tournage.
Sexe : pour les petits jeux entre adultes consentants sur le thème de «qui n'a pas couché avec qui ?».
Mensonges : pour la face cachée de chacun des personnages que l'on découvre peu à peu lorsque les masques tombent après une première partie cynique et grinçante et que derrière les mensonges apparait la vérité, ... ou presque.
Vidéo : pour le décor de TLM (la télé de Lyon) et surtout pour une étrange histoire de reportage et de biographie sur Pauline Anderton, une fausse (mais plus vraie que nature) chanteuse de jazz qui sert de fil rouge au film.
Les avis et critiques boudent un peu ce petit film qui s'est avéré pourtant une bonne surprise : on y rit beaucoup aux dialogues bien venus comme on y apprécie tous ces acteurs bien choisis.
On y admire aussi l'habileté de l'adaptation du roman de Stephen McCaulay (y'a pas plus américain) pour en faire un film, y'a pas plus français : ça nous a donné envie de lire le bouquin, «pour voir» !
Et pour la rentrée du cinéma, la seconde place est encore à 1 euro jusqu'à ce soir !


Peu d'enthousiasme sur Critico-blog, mais Cathe a bien aimé.

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