Les orphelins de Huang Shi

La route de la soie.

Encore un film qu'il faut mériter puisque rares sont les salles qui veulent bien le distribuer : avec Les orphelins de Huang Shi, Roger Spottiswoode nous raconte une histoire presque vraie et un peu romancée.
Celle de George Hogg un journaliste britannique perdu en Chine à la fin des années 30 en plein cœur du conflit sino-japonais.
Le film commence avec le massacre de Nankin, cet effroyable épisode de la guerre sino-japonaise dont nous retrouvons les échos jusque dans, par exemple, le polar de Mo Hayder Tokyo.
L'armée nationaliste chinoise de Tchang Kaï Chek et du Guomindang est en pleine déroute.
Fuyant l'avance de l'armée impériale nippone, George Hogg prend en charge une cinquantaine d'enfants et cherche à les protéger de l'enrôlement forcé dans les rangs de l'armée chinoise.
Il les emmène avec lui vers l'ouest, à travers neige et montagnes, sur la Route de la soie, jusqu'aux confins du désert de Gobi.
Le film est bien sûr un peu mélodramatique (mais sans jamais trop forcer sur la corde sensible avec les enfants) mais c'est un très beau prétexte pour réviser un moment d'Histoire, filmé dans des paysages à couper le souffle, s'ils n'étaient les décors d'une terrible guerre.


Pour celles et ceux qui aiment les héros en technicolor.
Télérama parle d'un film gentiment pompier.

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