Cinoche : Le Che (2)

La fin d’une icône.

La leçon d'histoire continue avec le deuxième volet du Che de Soderbergh.
Ou plutôt non : autant le premier épisode nous plongeait avec intérêt dans l'histoire de la révolution cubaine débutante, autant ce second volet s'éloigne du propos historique.
Le premier volet mettait en scène la gloire montante du Che, la naissance d'une icône révolutionnaire.
On zappe ensuite sur les années controversées de la révolution cubaine et sur l'expédition au Congo.
Et l'on retrouve ici Ernesto Guevara essayant de propager la guérilla en Bolivie.
Mais c'est le début de la fin : les guérilleros sont affamés, peu nombreux, lâchés par le Parti, malades et pourchassés par les rangers de l'armée bolivienne qui eux sont aidés et entraînés par les américains.
Même les paysans ne semblent plus adhérer aux thèses révolutionnaires.
Et cet encombrant Che finira sommairement exécuté.
Soderbergh continue à filmer ces companeros dans les montagnes boliviennes au plus près des hommes, avec brio, comme il le faisait dans la sierra cubaine. Chaque regard de la caméra est plein de tendresse pour ces guérilleros.
C'est une dangereuse mais belle randonnée.
Un peu longue tout de même.
Une randonnée menée par le Che, toujours capable de mener tous ses hommes au-delà de leurs forces et de leurs peurs, à commencer par lui-même, vieilli, amaigri, asthmatique.
Même enchainé, il reste encore capable de faire douter ses geôliers.


Pour celles et ceux qui aiment encore les leçons d'Histoire.
Pascale partage.
D'autres avis sur Critico-Blog, L'article de Wikipédia sur le Che.

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