Cinoche : Les amants passagers

Vol plané.

Ce week-end pascal on pouvait tout à fait éviter le dernier Almodovar et en profiter pour aller chercher des œufs en chocolat ou des poissons d'avril : Les amants passagers n'arrivent pas à nous faire décoller et le film est malheureusement fidèle à sa bande annonce.
Très années 80 (générique vintage, décors et costumes, ...), l'idée du scénario n'était pas si mauvaise : coincés dans un avion qui tourne en rond au-dessus de l'Espagne pour avarie, les passagers se dévoilent peu à peu ...
Le tout sur fond de révolution sexuelle (années vintage ?) où il est beaucoup question d'homo, un peu de sado-maso et un chouïa d'hétéro. À notre époque pas du tout vintage où Frigide Barjot et ses collègues se croient autorisés à manifester pour priver certains de nos compatriotes d'un droit légitime, il n'est jamais inutile de faire un peu de propagande.
L'idée étant qu'avec un peu de champagne et de mescaline, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (années 70, vous dis-je). Mais cela ne suffit pas un faire un bon film.
Comme les passagers du vol Almodovar, on attend dans nos fauteuils : bon, faut mettre tout ça en place, ça va sûrement décoller, attends un peu, tu vas voir, ... Et bien non, atterrissage en douceur, vol sans histoire (oui c'est ça, sans histoire).
Reste qu'on atterrit dans un aéroport aux relents de scandale espagnol, sans doute une sorte de Notre-Dame des Landes ibérique, mais on manque de références locales pour apprécier.

Pour celles et ceux qui aiment (mais alors vraiment beaucoup) les vols un peu gays. 
Cluny en parle.


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