Cinoche : Un petit boulot


Le chien, le mafieux et le tueur.


Le réalisateur de l'Arnacoeur Pascal Chaumeil est décédé avant la sortie de son film : Un petit boulot adapté d'un roman de Iain Levison (pas lu mais on avait tourné autour) qui nous explique sa recette pour résorber le chômage.
Le trop rare Michel Blanc vieillit vraiment bien et, pour notre plus grand plaisir, parvient ici à éclipser de temps à autre l'inévitable Romain Duris et nous rappeler Blier et Audiard.
Respectueux du roman (même le titre VF en a été conservé, et c'était Since the layoffs en VO) Chaumeil n'oublie pas d'ancrer son histoire (le chômeur engagé comme tueur à gages par le mafieux respectable) dans le contexte social qui est le nôtre aujourd'hui (la désertification de l'industrie belge en l’occurrence) :  licenciements, précarité, immoralité économique, pressions, ...
On sourit souvent, quelques dialogues sont franchement bien vus, quelques personnages aussi. Le film manque parfois un peu de rythme et l'on aurait aimé encore plus de férocité dans cette comédie à l'humour grinçant.
Le propos est clair : une histoire très immorale parce que nous vivons dans un monde socio-économiquement très amoral, sans plus aucune morale que celle du pouvoir et du profit à court terme.

Pour celles et ceux qui aiment Michel Blanc et supportent Romain Duris.
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