Cinoche : Soul kitchen

Sehr sympatisch.

Décidément, le mal de dos est très tendance : il y a quelques jours le Bad lieutenant Nicolas Cage traversait La Nouvelle-Orléans bossu de douleur et voici Adam Bousoukos qui fait la cuisine torturé par une hernie discale dans Soul Kitchen, du réalisateur turc-allemand Fatih Akin.
Un petit film bien sympathique qui brosse le portrait d'une petite troupe d'amis des milieux branchés d'Hambourg : musicos, artistes, squatteurs et marginaux, ... qui se retrouvent dans un hangar désaffecté, transformé en restaurant par un immigré grec incarné par Adam Bousoukos.
Dans un joyeux désordre tourbillonnant, il se débat avec ses affaires de cœur (sa chérie, blonde allemande bcbg, est partie aider les tibétains), ses affaires tout court (le resto bat de l'aile, les promoteurs immobiliers sont à l'affut et les services d'hygiène et du fisc à la porte) et son frangin qui sort de taule et qui veut "faire semblant de travailler".
Heureusement, notre héros est secondé par une serveuse (un nom à retenir : Anna Bederke) qui picole visiblement plus que les clients et un cuistot qui est un adepte du lancer de couteaux !
Le tout est servi avec une sauce musicale bien relevée (la BOF est aussi sympa que le film).
Ne manquez pas non plus le générique de fin, très vintage.
Un film où l'on découvre comment accommoder le poisson pané, comment baiser le fisc et comment guérir radicalement une hernie discale.


Pour celles et ceux qui aiment la cuisine underground.
Les irréductibles en parlent. Pascale et Le Monde aussi.

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