Cinoche : Caramel

Le caramel c'est doux et sucré.

Décidément l'été réservait quelques bonnes petites surprises côté cinéma.
Sans compter les deux documentaires dont a déjà parlé (le Vergès et le Gangster), et après La nuit des tournesols en Espagne, voici Caramel au Liban.
Comme son titre l'indique, ce film se coule tout en douceur.
C'est un peu (et même beaucoup) la version libanaise de Vénus Beauté Institut.
Les vies, les amours qui se croisent autour d'un institut de beauté, dans un Beyrouth de vacances.
Mais c'est surtout une galerie de très très beaux portraits de femmes.
Nadine Labaki (c'est son premier long métrage et elle interprète l'un des rôles) montre, comme on a rarement l'occasion de le voir, énormément de tendresse pour ses personnages, de la plus jeune à la plus vieille, chacune cherchant sa voie, avec plus ou moins de bonheur et d'amour dedans.
Certes tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, y compris les quelques mecs qui viennent agrémenter les décors.
Certes tous les stéréotypes sont là, de la jeune fille à marier, à la plus âgée qui ne veut pas vieillir (et j'en passe pour vous laisser tout le plaisir).
Mais là n'est pas le propos : pas de morale affichée, pas de thèse avancée, l'intérêt du film est ailleurs.
C'est précisément le regard porté par la réalisatrice sur ces/ses personnages en quête d'amour, qui en fait tout le sel ... ou tout le caramel, selon les goûts.
Et si l'on veut bien se laisser porter par la caméra sensuelle de Nadine Labaki, alors on appréciera là un excellent moment de cinéma, tout en charme et douceur, jusqu'à ce que la fenêtre ouverte sur l'institut "Si Belle" se referme, comme à regret.
Avec en prime, avec la VO et la BOF, le dépaysement garanti !

C'est Libé qui en parle le mieux. D'autres avis sur Critico-blog, ainsi que celui de Rob.

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