Cinoche : Die hard 4

Vive les vacances !

Ben oui quoi, c'est les vacances !
Alors cette fois, séance récré avec John McClane qui reprend le rôle de Bruce Willis (à moins que ce ne soit l'inverse) dans Die Hard 4. Enfin la récréation n'est pas de tout repos : on passe les trois-quarts du film recroquevillé sur son siège en essayant d'éviter les balles et les voitures qui volent. Et quand Bruce Willis hurle en pleine bagarre "Stay down, stay down !" (couche-toi, couche-toi !), on a du mal à réaliser que c'est pas pour nous.
Et puis le quart restant, on reste plié ... mais de rire cette fois.
Parce que John McClane en fait un max et réussit à dégommer les hélicoptères à coup de bouche d'incendie ou de lancer de voiture ! Trop fort !
Pourquoi  ce déluge de cascades et d'explosions ? À quoi bon tout cela ?
Oh, c'est tout simple : de la catastrophe il faut sauver le monde (enfin, les États-Unis, c'est pareil) et personne ne veut s'y coller. Bruce Willis fait donc le sale boulot dont personne ne veut (c'est dans le texte).
Cette fois, c'est une bande d'affreux qui se sont mis en tête de pirater l'ensemble des réseaux informatiques du pays (c'est dire s'il y a un luxe de déballage de techno qui brille et qui ronronne).
Mais, comme d'habitude, c'était compter sans le héros qui "a un plan". Un plan qui est aussi simple que le complot conçu par les vilains est diabolique : sauver la fille et tuer les méchants (les fidèles de la série auront reconnu le plan qui avait si bien réussi dans les épisodes précédents).
John McClane reprend donc le rôle du grain de sable qui finira par gripper la machination savante et complexe (ah, zut, on vous a dévoilé la fin ... désolé).
Au fil des films, Bruce Willis vieillit lentement mais sûrement et passe ici du statut de gentil héros/mauvais mari à celui de gentil héros/mauvais père (cherchez bien : y'a une constante).
Il se voit d'ailleurs confier la garde d'un enfant, pardon d'un jeune hacker, vaguement impliqué dans l'embrouille (le jeune Justin Long qui s'en tire fort bien).
Et c'est là que le film prend une dimension pleine d'humour avec ce tandem entre d'un côté, le vieux baroudeur qui ne comprend rien à la technique mais qui sait jouer avec le feu et la flamme, et de l'autre, le jeune geek capable de vous brancher votre PDA sur un vieux satellite oublié mais qui en est visiblement à son premier film de cascade !
Dans ce registre, l'épisode de la CiBi est délicieux : voilà bien une valeur sûre de l'Amérique traditionnelle, qui se montre capable de damer le pion à tous les gadgets technos de ces jeunes cons prétentieux !
Et si John McClane est incapable de cliquer une souris, il n'hésitera pas longtemps avant de claquer la souris (ouaip, celle là elle est bonne, on la garde).
Surtout quand c'est Maggie Q, la souris (belle mais sournoise, cela va sans dire).
Toute la première partie du film est savoureuse où l'on découvre tout le contexte et où l'on en prend plein la vue. Comme souvent, la fin du film s'essouffle un peu ... mais nous permet justement de souffler et d'échapper à la crise cardiaque.
De plus, ce film fait partie des rares films qui vous changent vraiment (si, si) : après, vous ne pourrez plus faire Ctrl+Alt+Suppr sur votre PC avec la même décontraction qu'avant.
Tout cela est en principe à prendre au second, voire au troisième degré, mais rien ne vous empêche de regarder cela comme ça vient et de n'en rien dire à la sortie.

Et sur Critico-Blog, tout le monde l'a vu ou presque.

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